Vinarija Fazan
Situé à quelques encablures de la ville de PRNJAVOR au nord de la BOSNIE Vinarija Fazan, le domaine du faisan, est né d’un rêve devenu réalité… Et d’une histoire d’amour, celle de Christian Zwickert, alsacien, passionné et professionnel du vin et de Dr. Oksana Sadzik, installée en Allemagne, native de la région.
La famille d’Oskana est implantée en Bosnie Herzegovine depuis 1898. et possède quelques hectares sur un versant exposé plein sud, qui n’étaient plus exploitées depuis la disparition du grand-père Vladimir. Restèrent les chevreuils, lièvres et faisans. Le partage des terres accorda à Oksana un lopin et une masure.
« Nous avons eu un coup de cœur pour ce site merveilleux. La nature avait repris ses droits mais j’ai compris que ce coteau au sol argileux était fait pour porter des vignes. »
Ensemble la décision de faire revivre cette propriété est prise et un domaine est constitué en rachetant des parcelles aux oncles, tantes et voisins. La vieille maison en ruine sera démolie.
2008 est consacré au défrichage et à la préparation des parcelles et en 2010 les premières vignes sont plantées. (Trois hectares et demi sont aujourd’hui plantés.) Tout le matériel et les plants sont importés, nos fournisseurs sont principalement français mais également italiens et slovènes.
Grâce au soutien de Nada Harijan, la mère d’Oksana, chargée de la gestion de l’administratif, le projet avance rapidement et une cave moderne surmontée de logements est construite.
Eté 2011, l’ensemble est habitable et fonctionnel.
Boris Lepir est embauché et rejoint l’équipe en 2012. Son arrivée est décisive, il assure les opérations quotidiennes et le suivi du vignoble.
Pour la vendange 2013 la cave est équipée par l’achat de caves, du pressoir : les premières vinifications sont encourageantes.
Nos vins dévoilent un caractère unique qui s’affirme en 2014, 2015 et 2016. Grâce aux choix culturaux alliant respect du sol, petits rendements et sélection du raisin, nos rouges et nos blancs sont biens nés, fins, expressifs et savoureux.
Christian Zwickert et Dr. Oksana Sadzik